Daily Rock

Interview: Palmer

Un groupe du Langenthal, c’est pas banal. Ce qui l’est plus c’est la difficulté des groupes suisses-allemands à se fauf ler dans le paysage romand. Moment parfait donc pour faire cette interview et mettre un peu en lumière cette formation prometteuse.

Un petit résumé de l’histoire de Palmer ?

Palmer est né en 2000 à Langenthal. On a fait quelques concerts en Suisse allemande et en 2004, on a sorti un EP quatre titres. En janvier dernier, nous avons passé neuf mois au studio Little Creek pour accoucher de ce ‘This One Goes To Eleven’. J’espère que nous pourrons enf n venir tourner en Suisse romande.

C’est facile de monter un groupe dans le Langenthal ?

Oui et non. Bien que la scène y soit très petite, ce n’est pas diff cile de monter un groupe au
contraire, car f nalement tout le monde se connaît, alors si tu as une idée et tu veux créer ton groupe, pas de problème ! Le plus dur, je dirais que c’est de trouver des gens qui ne sont pas déjà dans un groupe (rires).

En Suisse romande, on pourrait vous rapprocher de
Kruger avec lesquels vous allez jouer le 22 novembre
à l’Usine. Comment se passe la cohabitation avec la
scène romande ?

Chacun de nous fait de la musique depuis longtemps, la plupart dans des groupes metal
pas très mainstream et c’est très dur de passer la ‘frontière’. Des groupes comme Knut, Fragment, Kruger, Vancouver ou Unfold sont des must en Suisse romande. Chaque fois que nous sommes venus les voir à Lausanne ou Genève, on a pu voir à quel point cette scène est excellente. Mais nous-mêmes n’avons jamais réussi à nous y introduire, donc on se réjouit vraiment de ce concert avec Kruger.

This One Goes To Eleven’, ça veut dire quoi?

C’est une citation du film Spinal Tap. En résumé, leurs ampli allaient jusqu’à onze et pas dix comme tous les autres. C’est un peu notre cas. On essaie d’aller un peu plus loin que tout le monde, d’avoir un peu plus d’énergie. Ce titre collait bien.

Qu’est-ce qui déf nit le mieux votre musique ?

Je dirais l’honnêteté. La dynamique est aussi super importante pour nous. Chaque morceau contient une sorte de tension, une rythmique forte et lourde. Sinon le fait qu’on n’a pas de règle. Quelqu’un amène une idée, on essaie et on voit si ça fonctionne, on ne discute pas des heures.

Parle-moi de la famille Czar Of Crickets.

En 2004, on a joué à Bâle avec Zatokrev où nous avons rencontré Freddy Rotter, leur chanteur. On a gardé contact, joué quelques concerts ensemble. Lorsqu’il a monté son label, on a immédiatement pensé à en faire partie. Le reste s’est passé très simplement. Ce n’est pas vraiment un deal label/ groupe, mais plutôt entre amis.  [JM]

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