Review: Palmer – This one goes to eleven
Palmer, groupe suisse originaire de la scène bernoise, nous a livré son premier album sur le label Czar of Crickets, tenu par Fredy, chanteur de l’excellent groupe Zatokrev. Si je vous précise l’origine géographique de ces 4 affreux, c’est parce qu’à la première écoute, j’aurais jurer être tombé sur un groupe « typique » ricain de sludge/core. La voix tout d’abord, si caractéristique de toutes ces formations vouant un culte à des groupes comme Chimaira ou encore Lamb of God, m’a apparu un peu monotone. Alors même si l’on assiste à quelques variations (qui se rapprocheront justement du fameux Fredy précédemment cité) le tout m’est apparu un peu limite. Au niveau des riffs, on part donc sur un mélange doom/sludge, ou les structures reviennent inlassablement. Alors, certes parfois le tempo s’accélère un peu comme sur Temptaion, ou l’on peut découvrir un plan jazzy (sur le milieu de Bitter Sweet Revenge), mais le tout, dans sa globalité, apparaît également un peu monotone. C’est pas que ça soit mal foutu, certains passages ont leur quota d’efficacité, c’est juste que le groupe n’a pas oser prendre assez de risque. Un premier album qui permet donc au groupe de se faire connaître, mais, à mon humble avis, il leur faudra sortir beaucoup plus des sentiers battus dans le futur, surtout que le niveau national chez eux est tout simplement incroyable! Le morceau Souls Divided, sortant beaucoup plus du lot, avec ses passages hypnotiques, est peut être une piste…